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Mélèze commun ou d’Europe

Vers la Famille des Pinacées (Pinaceae)

 

Larix decidua, appelé Mélèze d’Europe ou Mélèze commun (Miller, 1768).

Famille des Pinacées (Pinaceae).

Vignols - Portes de Longon (Alpes-Maritimes), 1622-1952 m. d’alt., le 20 Juillet 2009.

Vignols - Portes de Longon (Alpes-Maritimes), 1622-1952 m. d’alt., le 20 Juillet 2009.

Vignols - Portes de Longon (Alpes-Maritimes), 1622-1952 m. d’alt., le 20 Juillet 2009.

Vignols - Portes de Longon (Alpes-Maritimes), 1622-1952 m. d’alt., le 20 Juillet 2009.

 

Voici un mélèze au printemps :

L’Authion (Alpes-Maritimes), 1830 m. d’alt., le 3 Mai 2011.

L’Authion (Alpes-Maritimes), 1830 m. d’alt., le 3 Mai 2011.

L’Authion (Alpes-Maritimes), 1830 m. d’alt., le 3 Mai 2011.

 

Le mélèze, un arbre sensible à la chaleur :

 

Le mélèze est le petit dernier des forêts des Alpes Maritimes. Il a commencé à coloniser les pentes du Mercantour il y a environ 4000 ans quand ses prédécesseurs, le sapin et l’épicéa, sortaient d’une période de glaciation. Les spécialistes de l’ONF mettent cette implantation sur le compte du pastoralisme. Naturellement le mélèze cède le pas aux forêts sombres. Sauf si l’homme intervient pour dégager des pâturages. Aujourd’hui, le mélèze continue de prendre de la hauteur, de 150 à 300 m. de plus qu’à l’origine; l’analyse la plus commune relie cette évolution au réchauffement de la planète.

A lire :

http://gsite.univ-provence.fr/gsite/Local/pluriscience/dir/images_Gilbert/LE%20MELEZE.pdf

 

A propos des changements de couleur du mélèze :

 

Fin mai-début juin 2006, on a pu remarquer  principalement dans les secteurs de la Tinée et de la Vésubie que les mélèzes passaient du vert tendre estival à la couleur rouille de l’automne.

En cause un coup de froid survenu au printemps, caprice météo déjà oublié dans certaines vallées mais dans d’autres, les arbres n’ont jamais vraiment récupéré car par-dessus le coup de froid de mai-juin est venu se rajouter la chenille tordeuse du mélèze.

Les premiers bourgeons ont été frappés mais surtout l’attaque des chenilles s’est généralisée au niveau des aiguilles.

Les chenilles dévoreuses d’aiguilles proviennent des œufs déposés l’été précédent par les papillons.

Dès la mi-août, l’attaque ayant pris fin les mélèzes ont reconstitué leur feuillage. Cependant les chenilles métamorphosées en papillons sont prêtes à pondre.

Le phénomène a fait l’objet d’un rapport au réseau de défense et de santé des forêts coordonné par le Ministère de l’Agriculture. Mais les arbres n’ont pas été traités car contrairement à la chenille processionnaire du pin, la tordeuse du mélèze n’est pas urticante. Toutefois, dans les Hautes Alpes, des communes ont demandé d’intervenir dans des campings nichés dans un bois investi par la chenille.

Un tel phénomène n’est pas préoccupant car il est bien connu et de nature cyclique.

 

http://agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/tordeuse_grise_meleze_zeirdin-2.pdf

 

http://www.wsl.ch/forest/wus/diag/show_singlerecord.php?TEXTID=172&LANGID=2

 

Bien plus préoccupante serait l’arrivée possible d’un autre ravageur, le coléophore du mélèze, papillon plus rare, originaire d’Europe centrale et de l’Est.

 

http://www.wsl.ch/forest/wus/diag/show_singlerecord.php?TEXTID=32&LANGID=2

 

Autres déshabilleurs du mélèze :

 

http://ofme.org/crpf/actu.php?NoID=014

 

 

 

Vers la Famille des Pinacées (Pinaceae)

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