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Les Galéopsis (1ère partie)

Vers la Famille des Lamiacées (Lamiaceae) ou Labiées (Labiatae)

 

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Sommaire :

Le Genre Galeopsis

- Galeopsis angustifolia (Galéopsis à feuilles étroites)

- Galeopsis bifida (Galéopsis bifide)

- Galeopsis ladanum (Galéopsis intermédiaire)

- Galeopsis pubescens (Galéopsis pubescent)

- Galeopsis reuteri (Galéopsis de Reuter)

- Galeopsis segetum (Galéopsis douteux ou des champs ou des moissons)

- Galeopsis speciosa (Galéopsis orné)

- Galeopsis tetrahit (Galéopsis tétrahit ou Ortie royale)

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Le genre Galeopsis

 

Le genre Eurasiatique Galeopsis compte 10 espèces.

Petites espèces en général, annuelles, rameuses.

Tiges à section carrée.

Feuilles lancéolées, dentées, pétiolées.

Fleurs en verticille à la base des feuilles supérieures.

Lèvre supérieure des fleurs en capuchon, lèvre inférieure trilobée.

Présence sur la lèvre inférieure de la corolle de deux excroissances coniques et creuses.

4 étamines, 2 grandes et 2 petites.

Calice en cloche, à 5 dents, persistant contenant 4 akènes, chacun à une seule graine.

Sépales et bractées terminées par une arête épineuse.

« Mauvaises herbes »

S’hybrident très facilement.

 

Etymologie :

Les plantes de ce genre sont couramment appelées  « chanvre sauvage » bien que n’ayant aucune parenté avec les Cannabacées.

Surnommées aussi « orties » à cause de la ressemblance de leurs feuilles avec les lamiers (Lamium), aucune de ces plantes ne possède cependant de feuille urticante.

 

Plusieurs théories pour l’origine du nom de genre :

Soit « ressemblant à un casque » du latin galea casque et du grec opsis vision. Mais la forme en casque de  la lèvre supérieure de la corolle, caractérisant la plupart des Lamiacées, ne saurait convenir qu’à ce seul genre.

Selon le célèbre botaniste et docteur ès-Lettres Fournier, il faudrait y voir la racine grecque galê, belette, les fleurs ressemblant de profil à une belette.

 

Usages :

Divers Galéopsis ont été utilisés  dans la confection de diverses potions pour faciliter la digestion, retrouver l’appétit, combattre l’anémie.

Le tetrahit, surtout montagnard, est reconnu pour ses vertus tonifiantes sur les bronches et les poumons.

 

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Galéopsis à feuilles étroites

 

Galeopsis angustifolia (Linné, 1753). Appelé Galéopsis à feuilles étroites. Considéré par certains botanistes comme une sous-espèce de Galeopsis ladanum.

Famille des Lamiacées (Lamiaceae) ou Labiées (Labiatae).

 

Sur Bayasse (Alpes de Haute-Provence), 1872 m. d'alt., le 23 Juillet 2008.

Sur Bayasse (Alpes de Haute-Provence), 1872 m. d'alt., le 23 Juillet 2008.

Gorges de l’Ardèche (Ardèche), 261 m. d'alt., le 9 Octobre 2010.

Sur Bayasse (Alpes de Haute-Provence), 1872 m. d'alt., le 23 Juillet 2008.

 

Annuel, petit à moyen, pubescent, très ramifié, tiges très peu renflées à l’attache des feuilles.

Feuilles lancéolées, étroites à larges (linéaires à linéaires lancéolées), peu dentées, pétiolées.

Fleurs rose foncé, à lèvre mouchetée de blanc, 15 à 25 mm, en verticille à l’aisselle des feuilles supérieures.

Calice à pilosité blanche.

Floraison de juillet à octobre.

 

Biologie :

Les dessins symétriques de 4 couleurs figurant sur la lèvre inférieure sont des balises pour les butineurs, notamment ceux du milieu, plus clairs.

Les insectes sont attirés par le riche nectar qui suinte près de l’ovaire malgré l’accès difficile qu’offre le tube à leur courte langue.

 

Habitat :  

Dans les cultures, sols pierreux.

De 300 m. jusqu’à 2000 m.

 

Distribution géographique :

Toute l’Europe sauf Islande et Norvège.

 

Espèce semblable à G. ladanum mais possède des feuilles plus étroites comme son nom l’indique.

 

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Galéopsis intermédiaire

 

Galeopsis ladanum (Linné, 1753). Appelé Galéopsis intermédiaire. Parfois, on peut le trouver sous le nom  prêtant à confusion de Chanvre sauvage ou d’Ortie rouge.

Famille des Lamiacées (Lamiaceae) ou Labiées (Labiatae).

 

Vallon de Prals (Alpes-Maritimes), 1910 m. d'alt., le 28 Juillet 2008.

L'Authion (Alpes-Maritimes), 1800 m. d'alt., le 17 Juillet 2005.

Vallon de Prals (Alpes-Maritimes), 1910 m. d'alt., le 28 Juillet 2008.

L'Authion (Alpes-Maritimes), 1800 m. d'alt., le 17 Juillet 2005.

 

Plante annuelle ou bisannuelle, petite à moyenne, tiges quadrangulaires, velues presque jusqu’à la base.

Feuilles ovales à lancéolées, rétrécies à la base, dentées.

Fleurs purpurines, rose foncé, tachées de jaune sur la lèvre, de 15 à 28 mm de longueur, calice vert à poils étoilés.

Floraison de juillet à octobre

 

Habitat :

Champs, rocailles, souvent en terrain acide, de 0  jusqu’à 2600 m.

 

Distribution géographique :

Absent de Grande Bretagne, Irlande, Islande et extrême Nord.

 

Ressemblances avec G. angustifolia.

 

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Galéopsis pubescent

 

Galeopsis pubescens (Besser, 1809). Synonymes : Galeopsis speciosa subsp. Sulphurea, Galeopsis tetrahit pubescens. Appelé aussi Galéopsis pubescent.

Famille des Lamiacées (Lamiaceae) ou Labiées (Labiatae).

 

Vallon du Cairos (Alpes-Maritimes), 900 m. d'alt., le 25 Août 2005.

Colle di Garezzo Nord (Alpes-Maritimes), 1673 m. d'alt., le 25 Juillet 2010.

Colle di Garezzo Nord (Alpes-Maritimes), 1673 m. d'alt., le 25 Juillet 2010.

Colle di Garezzo Nord (Alpes-Maritimes), 1673 m. d'alt., le 25 Juillet 2010.

Colle di Garezzo Nord (Alpes-Maritimes), 1673 m. d'alt., le 25 Juillet 2010.

Colle di Garezzo Nord (Alpes-Maritimes), 1673 m. d'alt., le 25 Juillet 2010.

 

Plante annuelle de 10 à 40 cm de hauteur, couverte de poils (comme son nom l’indique).

Tiges renflées sous les noeuds.

Feuilles en cœur ou anguleuses à la base, finement dentées, poilues sur les deux faces.

Fleurs violet vif ou blanches tachées de jaune comme c’est le cas de ceux rencontrés dans les Alpes Maritimes et de l’autre côté de la frontière italienne.

Corolle de 15 à 20 cm.

 

Habitat :

Sous bois, à l’ombre.

 

Distribution géographique :

Alpes Maritimes et province de Cuneo au Piémont, en Italie.

Indiqué dans le Centre et l’Ouest de la France.

Europe centrale et orientale.

 

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Vers la 2ème partie des Galéopsis ...

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Vers la Famille des Lamiacées (Lamiaceae) ou Labiées (Labiatae)

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